Une étude neurologique publiée par deux universitaires américains le 18 janvier dernier et relayée dans la revue scientifique « Cerveau et Psycho” s’est intéressée au profil intellectuel et au type de personnalité des recruteurs. Et les résultats sont pour le moins… surprenants !
Les recruteurs auraient non seulement un QI plus élevé que la moyenne, mais partageraient aussi des caractéristiques bien spécifiques qui n’ont, à priori, rien à voir avec leur métier. Quoique… on vous laissera juger.
Une étude inédite sur les capacités intellectuelles et les traits de personnalité des recruteurs
Dirigée par le professeur John Schalwerz du département de psychologie cognitive de l’Université de Harvard et le Dr. Emily Jones-Parker, titulaire de la chaire “Innovation et Entreprises” du MIT, cette étude a examiné un groupe de 1000 recruteurs de différentes entreprises et différents secteurs, comparé à un groupe témoin de 1000 personnes de professions variées.
L’objectif de cette étude était, selon les deux chercheurs, “d’évaluer le profil type d’un recruteur expérimenté, pour mieux comprendre les compétences et les aptitudes comportementales nécessaires à la fonction”. Les résultats de cette étude ayant vocation à aider à améliorer la sélection et la formation des professionnels du recrutement.
Les recruteurs auraient un QI plus élevé que la moyenne
Les résultats ont montré que les recruteurs étudiés avaient des capacités intellectuelles significativement supérieures à celles du groupe témoin. Leur QI moyen a en effet atteint le chiffre de 128, comparé à 100 pour le groupe témoin.
Les 30% les plus intelligents du groupe de recruteurs ont même obtenu même une moyenne de QI de 152, contre 131 pour les 30% les plus intelligents du groupe témoin. A noter que les résultats obtenus par les femmes sont légèrement supérieurs, quel que soit le groupe étudié (supérieurs de 2% pour les recruteurs, et de 3% pour le groupe témoin).
Si vous êtes vous-même recruteur, bonne nouvelle donc : il y a de fortes chances que vous soyez (beaucoup) plus intelligent que la moyenne ! Surtout si vous êtes une femme.
Comment expliquer ce résultat ? On peut supposer que les profils au QI élevé s’orientent volontiers vers les fonctions du recrutement, dans la mesure où c’est un métier qualifié, et riche en rencontres.
Mais les recruteurs ne seraient pas seulement plus intelligents que la moyenne. Ils présenteraient aussi des caractéristiques relationnelles plutôt flatteuses.
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Les professionnels du recrutement seraient particulièrement attirants
Oui vous avez bien lu. Selon cette étude très sérieuse, les recruteurs auraient un sex appeal supérieur à la moyenne !
L’évaluation du degré d’attractivité a été réalisée en présentant une vidéo de 1 minute de chaque participant à un panel de juges indépendants du sexe opposé, qui ont noté leur niveau d’attractivité physique, ainsi que le charme se dégageant de leur gestuelle, de leur regard et de leur manière de parler.
Les résultats ont montré que les recruteurs ont obtenu des notes significativement plus élevées que le groupe témoin : si on se base sur le système de notation utilisé pour l’étude, ils seraient plus attirants que le groupe témoin à hauteur de… 32% !
« Les recruteurs ont clairement démontré une présence charismatique, qu’ils ont probablement développée dans leur travail, et qui les aide au quotidien, dans leurs échanges avec les candidats” commentent les deux chercheurs, eux-mêmes étonnés des résultats obtenus.
Et il est vrai que quand on y pense, la séduction est au cœur du processus de recrutement. Il faut savoir se mettre en valeur et présenter l’entreprise sous son meilleur jour pour attirer les candidats. On en parle d’ailleurs plus en détail dans notre article Recrutez comme vous swipez !
Alors oui, les recruteurs ont visiblement un sex appeal plus élevé que la moyenne. Mais pas sûr qu’ils aient vraiment de quoi se réjouir. Car ils partageraient, toujours selon cette étude, un autre trait de personnalité, cette fois-ci assez préoccupant. Tenez-vous bien !
Les recruteurs présenteraient des traits de personnalité propres aux serial killers
Alors les recruteurs, on rigole moins ?
D’après cette étude, les professionnels du recrutement partageraient, dans leur grande majorité, des traits de personnalité à la limite du pathologique, et présentant des similitudes frappantes avec les personnalités des serial killers.
Les recruteurs ont obtenu des scores significativement plus faibles que les autres participants en ce qui concerne les traits de personnalité liés à l’empathie et à la gestion du stress. Des scores qui correspondent aux niveaux mesurés chez les serial killers. En outre, les recruteurs ont obtenu des scores plus élevés en matière de propension à la manipulation et au narcissisme, ce qui est une caractéristique courante des criminels psychopathes.
Le Dr. Emily Jones-Parker a déclaré : “les résultats de cette étude sont alarmants. Les recruteurs peuvent en effet apparaître comme des professionnels charismatiques et compétents, mais en réalité, ils ont des caractéristiques névrotiques qui les rendent potentiellement dangereux. »
Les résultats ont également montré que les recruteurs avaient une capacité innée à cacher leurs intentions et leurs comportements criminels, les rendant difficiles à détecter.
Le professeur John Schalwerz a commenté : “il existe un effet de reproduction sociale : les recruteurs recrutent les recruteurs, et donc les psychopathes recrutent des psychopathes”. L’étude appelle donc finalement les entreprises à faire preuve de la plus grande prudence et à garantir la sécurité des candidats en entretien.
Bon si vous nous avez lu jusque là, vous l’aurez sans doute deviné : cet article est un poisson d’avril ! Cette étude scientifique n’existe pas. Désolé, si vous êtes recruteur, la science n’a donc pas encore prouvé votre QI et votre sex appeal supérieur à la moyenne (mais ça ne saurait tarder).
Les résultats concernant les traits de personnalité semblables aux serial killers sont toutefois tout à fait plausibles selon notre expérience. Nous vous recommandons donc de faire ce test, et de vous méfier des membres de votre équipe…
– Rédigé par Ingrid de Chevigny