RH : pourquoi s’embêter avec un ATS quand on peut tout gérer sur Excel ?

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Le recrutement, c’est avant tout une affaire de méthode et de rigueur. Nos ancêtres RH s’en sortaient très bien sans logiciels sophistiqués, alors pourquoi en aurait-on soudainement besoin aujourd’hui ?

Soyons honnêtes : avec un peu d’organisation, on peut largement se passer des ATS (Application Tracking Systems) et de tous ces nouveaux outils prétendument révolutionnaires. Un simple tableur bien structuré, quelques dossiers Outlook méthodiquement rangés, et le tour est joué !

Alors oubliez les automatisations, les chatbots et les solutions high-tech soi-disant miraculeuses : le recrutement à l’ancienne a encore de beaux jours devant lui (ou pas…).

Sommaire

L’ATS, un gadget superflu pour recruteurs fragiles

Quand on est un bon professionnel on peut très bien se débrouiller avec des outils simples qui ont prouvé leur efficacité pendant des décennies, à savoir :

De bons vieux carnets de notes et des post-its stratégiques

Besoin de relancer un candidat ? De faire un retour suite à un appel téléphonique ? Rien de plus simple : il suffit d’imprimer son CV, de le ranger dans un classeur et de noter sur un post-it « penser à appeler Sandra ». Organisation infaillible.

Et pour la prise de notes en entretien : un fidèle bloc-note fait parfaitement l’affaire. Quelques abréviations griffonnées à la va-vite, un schéma incompréhensible dessiné en plein échange, et voilà une retranscription ultra-précise des compétences et attentes du candidat.

Des dossiers Outlook impeccablement rangés

Les RH old-school le savent : une boîte mail bien organisée est la clé d’un suivi efficace des candidatures. Rien de plus simple que de rechercher un fichier nommé « CV_Sandra_V5_2025 » parmi 312 pièces jointes.

Certes, il arrive qu’un candidat « hautement prioritaire » finisse englouti dans le dossier « à traiter un jour, peut-être ». Mais après tout, un mail perdu, c’est souvent un signe du destin.

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Excel, ce héros méconnu

Pour finir, pourquoi investir dans un logiciel dédié alors qu’un bon vieux fichier Excel fait parfaitement l’affaire ? Quelques colonnes pour les noms (avec des couleurs pour rendre ça plus joli), les compétences, les statuts des candidatures, et hop, on a un processus bien huilé.

Bon, d’accord, il suffit qu’un stagiaire trie mal les lignes et vous vous retrouvez à embaucher Jean-Michel, boulanger, pour un poste de développeur. Mais l’erreur est humaine, non ?

Les arguments imparables contre les ATS

Les arguments pour ne pas succomber à la mode de l’ATS sont par ailleurs nombreux. On peut notamment citer les fameux :

  • « C’est trop cher » : pourquoi dépenser de l’argent pour un outil qui fluidifie les process, centralise les candidatures et élimine les tâches chronophages… alors qu’on peut continuer à tout gérer comme avant, avec beaucoup plus d’efforts et de frustration ? Après tout, perdre des heures à fouiller dans ses mails et retaper les mêmes informations trois fois, c’est gratuit. Enfin, sauf si on compte le temps perdu. Mais bon, qui s’en soucie vraiment ?


  • « C’est compliqué à mettre en place » : entre les recrutements, la formation, la paie et les entretiens annuels, les RH sont déjà débordés. Ils n’ont clairement pas le temps de passer quelques heures à apprendre à utiliser un ATS. Non, vraiment, mieux vaut rester sur des méthodes éprouvées.

 

  • « Il faut former tout le monde, et franchement, qui a le temps pour ça ? » : oui, il va falloir expliquer comment se connecter, comment retrouver un candidat en un clic (alors qu’on peut très bien fouiller dans 15 fichiers), et pire encore… comment automatiser les relances. Sans parler des managers qui devront aussi s’adapter. Vous imaginez ? Leur fournir un accès où ils pourraient consulter eux-mêmes l’avancement des recrutements, au lieu d’envoyer des mails quotidiens pour demander “Alors, ça en est où pour le poste de commercial ?” ? Non, vraiment, trop de changements d’un coup.

 

  • « Les recruteurs doivent rester humains » : automatiser des tâches chronophages comme l’envoi de mails de suivi, la mise à jour des bases de données ou encore la planification des entretiens ? Blasphème ! Un bon RH se doit de consacrer 80% de son temps à ressaisir des informations, copier-coller des mails et fouiller dans ses archives pour retrouver une candidature perdue. C’est ça, la vraie passion du métier.

Alors, toujours sûrs de ne surtout pas avoir besoin d’un ATS ?

Bon, on a bien ri. Mais soyons sérieux deux minutes : s’accrocher aux méthodes d’hier, c’est surtout s’assurer d’être dépassé demain. Le recrutement évolue, et continuer à bricoler avec des outils obsolètes, c’est comme vouloir courir un marathon en tongs.

Un ATS bien choisi, c’est loin d’être un gadget surcoté, c’est un véritable levier de performance. Automatiser les tâches répétitives, structurer le suivi des candidatures, fluidifier la communication entre recruteurs et managers… tout ça, c’est du temps gagné qui peut-être utilisé sur des tâches RH plus stratégiques.

Parce qu’au final, votre rôle, ce n’est pas de jongler entre 12 fichiers Excel ni de traquer un CV perdu dans les méandres d’Outlook. C’est d’identifier, d’attirer et de convaincre les meilleurs talents. Et pour ça, autant se donner les bons outils.

Si vous êtes toujours convaincu qu’un ATS n’est pas fait pour vous, c’est peut-être que vous n’avez tout simplement pas encore trouvé le bon. Contrairement aux idées reçues, il existe des solutions pensées aussi pour les RH en entreprise, et pas seulement pour les cabinets de recrutement ou les équipes qui embauchent à la chaîne.

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