5 leçons de recrutement issues de la série The office

Temps de lecture : 3 minutes

Recruter, c’est du sérieux. Enfin, sauf quand on s’inspire de la légendaire série The Office

Véritable masterclass involontaire en management chaotique, elle nous rappelle que trouver la perle rare peut vite tourner au grand n’importe quoi. 

Alors, que vous soyez recruteur chevronné ou novice curieux, plongeons ensemble dans les leçons improbables que nous offrent Michael Scott et sa bande de joyeux lurons. Parce qu’après tout, rien ne vaut un bon exemple… même si c’est pour ne pas le suivre.

Sommaire :

Leçon n°1 : ne recrutez pas votre cousin bizarre

La scène : saison 9, épisode 13 : “Junior Salesman”

Dwight Schrute a la brillante idée d’inviter sa famille et ses amis les plus loufoques à passer un entretien. Entre son cousin Mose, connu pour ses comportements étranges, son ancienne babysitter (avec qui il a eu une liaison), et un ami en kimono, le recrutement vire rapidement au désastre. Car évidemment, aucun des candidats n’est qualifié pour le poste.

L’enseignement : recruter des proches ou des amis peut paraître tentant, mais cela risque de compromettre l’objectivité et la crédibilité de votre processus. À moins que votre cousin bizarre ne soit secrètement un génie de la vente (mais on en doute), épargnez-vous la gêne de lui faire passer un entretien et optez pour un candidat qui correspond vraiment au profil recherché.

 

Leçon n°2 : laissez vos concurrents tranquilles

La scène : saison 4, épisode 17 : “Job Fair”

Michael Scott participe à un salon de l’emploi pour recruter un stagiaire. Lorsqu’il s’aperçoit qu’aucun étudiant ne s’intéresse à son entreprise Dunder Mifflin, et qu’ils gravitent tous autour d’autres stands, il saisit le micro et se met à critiquer ouvertement les autres employeurs présents à l’événement, provoquant un malaise généralisé.

L’enseignement : descendre vos concurrents pour paraître meilleur, c’est un peu comme essayer de séduire quelqu’un en critiquant son ex : ça ne marche pas, c’est gênant, et ça en dit long sur vous ! Les candidats veulent entendre ce que vous avez à offrir, pas votre avis sur la boîte d’à côté. Alors, ravalez vos critiques mal placées, et concentrez-vous sur ce qui compte : prouver que votre entreprise en vaut la peine.

Leçon n°3 : posez des questions utiles, pas des devinettes absurdes

La scène : saison 7, épisode 25 : “Search committee”

Andy Bernard passe un entretien pour obtenir le poste de Regional Manager, et Gabe Lewis semble déterminé à lui faire passer un sale quart d’heure. Il le bombarde de questions absurdes, du type “combien de fenêtres y a-t-il à New York ?” ou “à quelle distance se trouve le soleil ?”, sous prétexte d’évaluer son esprit d’analyse. Andy ne se déstabilise pas, et tente de répondre aux questions, allant jusqu’à faire perdre son calme à Gabe, le tout, sous le regard interloqué de Jim Halpert.

L’enseignement : les questions atypiques peuvent avoir leur place en entretien, mais seulement si elles ont un but précis. Si vous voulez évaluer la réflexion critique d’un candidat, orientez vos questions vers des scénarios réalistes ou des situations pertinentes pour le poste. Mais par pitié, n’essayez pas d’être trop original, vous risquez de ne créer que de l’inconfort et de la confusion chez vos candidats.

Essayez-nous gratuitement

Leçon n°4 : garder le contrôle de la conversation

La scène : saison 7, épisode 25 : “Search committee”

Lorsqu’il est temps pour Dwight Schrute de passer à son tour son entretien pour devenir Regional Manager, Jim Halpert coupe court à la conversation et rejette d’emblée sa candidature. Dwight décide alors de prendre les choses en main… littéralement. Ignorant totalement les membres du jury, il se lance dans un monologue où il pose ses propres questions et y répond lui-même avec un aplomb déconcertant, avant de conclure qu’il est (évidemment) le candidat idéal.

L’enseignement : un entretien doit être un échange à double sens. En tant que recruteur, savoir écouter est donc évidemment essentiel, mais cela ne veut pas dire que vous devez laisser le candidat monopoliser la conversation ! Alors si votre interlocuteur commence à déraper, c’est un bon moment pour reprendre la main et recadrer poliment l’échange afin de revenir à vos objectifs : évaluer ses compétences, son expérience, et son adéquation avec le poste.

Leçon n°5 : ne laissez pas votre patron saboter votre recrutement

La scène : saison 8, épisode 9 « Mrs California »

Andy Bernard, nouveau manager du bureau, se retrouve pris dans une situation impossible lorsque Robert California, le CEO, débarque avec sa femme, en recherche d’emploi. Derrière le dos de cette dernière, il ordonne à Andy de ne l’embaucher sous aucun prétexte, mais il change complètement de discours devant elle, insistant pour qu’on lui trouve un poste. Sous pression, Andy finit par lui proposer de rejoindre l’équipe de comptabilité, et subit alors les foudres de son patron.

L’enseignement : en tant que recruteur, vous êtes là pour évaluer des candidats, pas pour interpréter les pensées confuses de votre boss. Si vous cédez à des consignes contradictoires ou à des pressions absurdes, vous finirez comme Andy : à embaucher quelqu’un que vous n’avez pas choisi, pour ensuite vous faire reprocher de l’avoir fait ! Alors fixez des limites et rappelez poliment que le recrutement doit répondre à des besoins clairs, pas aux caprices d’un CEO.

 

Finalement, les pires erreurs de recrutement sont souvent les plus drôles à regarder. Heureusement, The Office nous aide à les éviter dans la vraie vie !

Essayez-nous gratuitement