Baromètre Jobs en Tension – Immobilier

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Contexte

Table des matières

Entre 2015 et 2019, ce sont 138 300 postes qui ont été créés.

Pour atteindre 2,2 milllions d’emplois en France soit 8% de l’emploi total.

Au sein de 8 secteurs d’activités interconnectés les uns avec les autres et de 100 métiers présents dans tous les territoires.

11% du PIB L’immobilier et la ville représente la 1ère filière industrielle française.

Selon la Fédération nationale des promoteurs immobiliers, qui vient de lancer « promoteurs de talents » (une plateforme numérique pour mettre en relation les jeunes et les entreprises qui recrutent), 95% des dirigeants du secteur immobilier envisagent de recruter en CDI dans les trois années à venir. Malgré cette plateforme, 75% d’entre eux expliquent avoir du mal à trouver des candidats alors que la majorité des entreprises du secteur recrutent et prévoient de recruter.

Le point sur les métiers en tension dans notre baromètre spécial secteur immobilier.

Les sources et données :

– La 5e édition du Panorama de l’immobilier et de la ville (juin 2021), réalisé par EY, la Fondation Palladio et Business Immo.

– Étude Recrutimmo 2021.

Extrait de ce baromètre

Répartition de l'emploi dans les 8 grands métiers de la filière

Les 8 grands métiers de la filière de l’immobilier et de la ville sont (par ordre d’importance en nombre d’emplois) :

La construction :
Structure gros œuvre, aménagements et
finitions, il représente
un emploi sur deux
dans la filière.

La gestion :
Assure l’entretien et la
gestion du patrimoine,
pour le compte de
particuliers ou
d’entreprises. Cela inclut
les métiers du logement
social et des directions
immobilières.

L’architecture, urbanisme et aménagement :
Conçoit le bâtiment, de
sa structure à son
aménagement
intérieur, ainsi que la
spatialisation des
projets sur les
territoires.

La commercial- isation :
Assure la mise en relation entre le propriétaire d’un bien immobilier et l’usager, tant pour le logement que pour d’autres classes d’actifs.

Ingénierie et prestations techniques :
Réalise les études, la conception des ouvrages et le contrôle de la construction.

La promotion
immobilière :

Se charge de la conception, de la prospection foncière, de la collecte des financements d’un projet puis du suivi de l’opération jusqu’à sa vente.

Expertise et
conseil :

Fournit les expertises nécessaires au projet sur les plans stratégique, organisationnel, juridique, fiscal, financier, commercial…

Investissement
et financement
de l’immobilier :

Contribue à financer et à assurer les projets, et investit dans des actifs immobiliers en vue de les valoriser.

Les dynamiques de recrutement semblent être assez variables d’un secteur d’activité à l’autre.

Après un cycle de forte croissance des effectifs, la promotion immobilière et le bâtiment pourraient arriver sur un plateau et un rythme de recrutement moins soutenu.

L’activité de promotion immobilière comptait 31 450 actifs en 2020. Sur la période 2015 ‐ 2020, le nombre d’actifs a progressé de 17 %. En 2020, les femmes demeurent légèrement plus nombreuses que les hommes dans la profession (52,5% de femmes).

Cette courbe plus stable en termes de croissance des effectifs fait suite à la chute du nombre de permis de construire délivrés ces dernières années, notamment en matière de logement.

À l’inverse, l’ingénierie, les prestations techniques et la gestion de l’immobilier maintiennent des intentions de recrutement très élevées. Ces secteurs ont bien résisté à la crise et sont toujours en quête de compétences rares.

Intentions de recrutement à 3 ans par secteurs (2021)
Source : enquête EY auprès de 480 dirigeants de l’immobilier et de la ville (avril-mai 2021)

Les enjeux sectoriels qui influent sur les recrutements

Le secteur immobilier est confronté à un virage écologique qui est soutenu par le plan de relance. Il doit également accélérer sa digitalisation notamment pour tout ce qui concerne la gestion mais aussi la fonction commerciale. Enfin, il doit prendre en compte les mutations d’organisation liées au télétravail.

1. La transition écologique, synonyme de nouvelles compétences pour les métiers existants

Le bas carbone et la transition écologique sont des enjeux de plus en plus concrets pour la filière. En particulier, la Réglementation Environnementale (RE) 2020 doit entrer en vigueur début 2022 et concernera tous les types d’actifs. 278 000 emplois pourraient
être soutenus par le marché de la rénovation énergétique d’ici à 2022.

Pour accélérer la transition environnementale du secteur immobilier, il faudra trouver les compétences sur le chantier de la rénovation thermique, mais aussi pour repenser l’immobilier et les commerces de centre-ville, la densification et le renouvellement urbain (la mutation des friches commerciales, par exemple).

Chaque fonction existante (y compris le top management) doit intégrer cette compétence liée aux enjeux environnementaux, qui ne peut plus se limiter au responsable RSE et à son équipe.

2. L’accélération de la digitalisation

La digitalisation de l’ensemble de la chaîne de valeur de l’immobilier est nécessaire pour réduire le temps de traitement des autorisations d’urbanisme et des recours (permis de construire, droit de préemption…) et ainsi accélérer les projets.

Outre les aspects techniques (plans, suivi des consommations…), le digital pourrait aussi être davantage utilisé sur le plan commercial par les entreprises. L’aspect commercial redouble d’importance avec la crise économique et le renouvellement des exécutifs locaux. La crise du Covid impose de réinventer les relations commerciales sous un format hybride entre distanciel et présentiel.

3. Les mutations sociétales et l’impact lié au télétravail

Le télétravail a constitué une révolution dans une filière qui repose avant tout sur le contact terrain avec les chantiers, les visites d’immeubles et la relation avec les locataires.

Cette mutation sociétale sera à prendre en compte pour :

– Réinventer l’immobilier de bureau en tenant compte des attentes des salariés et de l’évolution des modes de travail ;

– Repenser la conception des logements, la plupart d’entre eux n’étant pas aujourd’hui équipés d’espaces de travail viables sur le long terme ;

– Développer des bâtiments plus réversibles, hybrides et agiles,  occupés par différents usages au cours d’une même journée. Les métiers ainsi que les compétences recherchées vont évoluer pour accompagner ces mutations.

66% des dirigeants estiment que le télétravail impactera considérablement les territoires d’ici 5 ans. Selon eux, il s’agit de la transformation sociétale n°1, laissant supposer des impacts profonds sur les modes de vie (habitation, travail, loisir, éducation…), l’immobilier et les formes urbaines.

Les métiers en tension

De l’architecte-urbaniste au développeur foncier, en passant par le chef de chantier, le property manager, le promoteur, le syndic ou l’agent immobilier, l’univers des métiers est large, vaste et ouvert à une variété de profils, de niveaux de diplômes et d’expériences professionnelles.

Cette diversité des métiers de l’immobilier est favorisée par la diversité des actifs sur lesquels interviennent les entreprises de la filière. Il peut s’agir de la fonction résidentielle (logements individuels, logements collectifs, résidences spécialisées, etc.), des fonctions productives (immobilier industriel et logistique, immeubles de bureaux, locaux d’activités, etc.), des équipements publics (établissements scolaires, établissements de santé, espaces culturels, etc.) ou des lieux de consommation (immobilier commercial, hôtels, espaces de loisirs, etc.).

Commerciaux et syndics de propriété recherchés

Parmi les profils les plus recherchés dans l’immobilier figurent les commerciaux : agents ou négociateurs immobiliers en transaction, développeurs fonciers, etc. Avec 15 millions de logements en copropriété, les syndics sont aussi des profils très porteurs.

Toutes les études se recoupent : Selon l’étude Pole Emploi BMO 26 280 projets de recrutements en 2021.

La tension se réduit légèrement avec 55,4% de tension en 2021 contre 59,8% en 2020.

Principaux métiers concernés :

Agents immobiliers
Syndics

Régions les plus touchées :

Occitanie (63,2%)
Provence-Alpes-Côte d’azur (60,5%)
Pays de la Loire (63%)

Les profils les plus recherchés sont les jeunes expérimentés qui ont entre 3 et 10 ans d’expérience (92% des entreprises en recherchent) devant les débutants (64%).

Les métiers du digital sous tension

Les BIM managers (Building Information Modeling), data scientists et community managers sont les profils digitaux les plus recherchés dans l’immobilier.

Le BIM manager veille au respect des exigences techniques et des normes environnementales sur un projet de construction, via des maquettes numériques. Ce nouveau métier vert nécessite une formation complète, de l’expérience et certaines qualités, comme le leadership, le sens de l’innovation et une capacité d’adaptation.

Selon l’étude de EY, 67% des dirigeants rencontrent des difficultés à recruter sur les enjeux digitaux. Les chefs de projet BIM sont particulièrement recherchés, et les profils expérimentés sont rares.

Les data analysts et data scientists sont recherchés par 64% des cabinets d’ingénieurs et 54% des commercialisateurs.

Les community managers sont sollicités par la moitié des commercialisateurs.

Les développeurs informatiques sont recrutés par 55% des cabinets d’ingénieurs et 43% des acteurs de la promotion immobilière.

Enfin, face aux défis qu’implique la généralisation du télétravail en matière de sécurité informatique, les experts en cybersécurité sont recrutés par 21% des dirigeants de la filière.

Top 5 des profils digitaux recrutés par les dirigeants de l’immobilier et de la ville
Source : enquête EY auprès de 480 dirigeants de l’immobilier et de la ville (avril-mai 2021)

Dans ce marché où la demande est supérieure à l’offre, les employeurs du secteur immobilier sont en conséquence de plus en plus friands de candidats en reconversion professionnelle et font preuve d’une ouverture d’esprit quant aux compétences qu’ils attendent des candidats.

D’après l’étude Recrutimmo, seuls 7 % des entreprises indiquent ainsi rechercher un diplôme spécifique pour travailler dans l’immobilier. Lors de la lecture d’un CV, 77 % des recruteurs se concentrent sur l’expérience professionnelle et les soft skills. Cette ouverture se confirme dans la réalité puisque 80 % des candidats déclarent avoir eu une expérience en dehors de l’immobilier avant de changer de secteur. L’un des secteurs les plus matures sur le digital et qui attire beaucoup les dirigeants de l’immobilier pour recruter sur les profils digitaux sont les télécoms et médias.

L'interview de l'expert

Éric Costa, président de Citynove – Directeur Immobilier Groupe Galerie Lafayette

Citynove est la foncière du Groupe Galeries Lafayette, elle gère, développe et valorise un patrimoine immobilier de commerce de 720 000 m² au cœur de plus de cinquante villes françaises. Citynove initie, en partenariat avec les collectivités territoriales, des projets immobiliers visant à doter les magasins du Groupe Galeries Lafayette des environnements les plus favorables à leurs activités en répondant aux enjeux urbains et à l’évolution des modes de consommation. Pour rénover ses Grands Magasins et proposer aux clients un lieu de plaisir et de shopping à l’esthétique centrée sur leur demande, Citynove fait appel à des architectes, des artistes, des designers et des plasticiens précurseurs, français et internationaux, pour concevoir des lieux chaleureux, ouverts, poétiques et rayonnants.

Par conséquent, Citynove emploie des collaborateurs sur presque tous les métiers de l’immobilier (sauf le facility management) : en asset management, promotion immobilière, juridique, urbanisme, élaboration de baux, commercialisation et animation des sites, gestion et expansion de son réseau, etc… À ce titre, Citynove a une vision globale de la variété des besoins en recrutement et des profils en tension dans le secteur de l’immobilier.

Quels sont les facteurs conjoncturels aggravant les tensions de recrutement du secteur ?


En toile de fond de la conjoncture actuelle, la logique industrielle du 20è siècle aconduit à des constructions standardisées conçues pour en faciliter l’usage prédestiné. Ainsi, chaque type d’immeuble possède une fonction et des normes : l’immeuble pour soigner, l’immeuble pour se loger, l’immeuble pour les commerces, etc… On pouvait dupliquer les mêmes formats sur tout le territoire sans prendre en compte les enjeux d’environnement social, naturel ou culturel. Aujourd’hui on essaie de réintégrer ces enjeux dans les créations de bâtiments, en essayant d’hybrider les usages pour proposer des immeubles qui offrent plusieurs services.

Le commerce a été encore plus impacté par l’accélération du digital depuis la crise du Covid. Avec l’essor du e-commerce, les magasins doivent renforcer leur attractivité et se réinventer pour devenir des lieux de loisirs offrant d’autres services. Cette transformation est fondamentale pour le commerce en magasin. Ainsi, l’immobilier de commerce doit revoir les codes architecturaux et revoir la part attribuée aux services qui donnent envie de sortir de chez soi.

La crise du Covid a engendré la même problématique pour les immeubles de bureaux : il faut repenser les bureaux et les rendre plus attractifs et utiles.

Le télétravail a également eu un impact sur le marché résidentiel. On prend désormais plus en compte des besoins évidents comme la lumière et l’espace, et le logement est en train d’évoluer sur ce modèle d’un plus grand confort pour plusieurs usages.

Plutôt que de standardiser l’immobilier, il faut apprendre à suivre cette mutation sociétale et ainsi concevoir un immobilier basé sur son environnement local, culturel, social et naturel. Par exemple, à Copenhague, il existe une usine d’incinération de déchets avec une piste de ski et un mur d’escalade partant du toit ! Le projet s’intégre dans le paysage local et répond à différents besoins. Tous les intervenants sur le projet devaient prendre en compte la double fonction industrielle et de loisirs et donc avoir une double expertise. Cela rend plus complexe le recrutement des compétences nécessaires.

La réussite de cette mutation implique de trouver des équipes capables d’activer cette transformation. C’est un challenge difficile car peu de professionnels du secteur ont appris à gérer ces enjeux d’hybridation auparavant !

Les profils expérimentés doivent revoir leur manière de faire après des dizaines d’années de pratique, où le mot d’ordre était de standardiser et d’optimiser ! Si la réduction des coûts demeure un objectif important, elle doit se faire en tenant compte des enjeux environnementaux et d’usage. Le mot d’ordre chez Citynove est : « Moins d’optimisation et plus d’optimisme ! »

Enfin, il y a des tensions de recrutement liées spécifiquement à la transformation des locaux existants et qui concernent la plupart des commerces, bureaux, ou infrastructures. Avec les restrictions de plus en plus fortes sur le foncier non construit, le secteur est incité à se concentrer sur la transformation de l’ancien. Il y a donc un fort besoin de recruter pour savoir transformer l’ancien

Quel est votre point de vue sur l’évolution des métiers dans le secteur ?

Tous les métiers ou presque doivent évoluer pour améliorer le service et la relation avec les clients. Cela relève d’une problématique majeure de recrutement aujourd’hui pour trouver des personnes capables d’intégrer l’ensemble des problématiques et dialoguer avec tous les experts pour les comprendre (sans être eux-mêmes experts).

Par exemple aujourd’hui, il faut que les responsables de programme soient capables d’appréhender l’ensemble du projet et interviennent de la conception jusqu’à la commercialisation. Cela rend les jobs beaucoup plus intéressants, avec des discussions sur les enjeux d’urbanisme, d’hybridation des usages, de construction, de commercialisation ou d’environnement et de technologie…

Autre exemple avec le métier d’asset manager : ils étaient souvent focalisés sur une vision très financière de maximisation de la valeur de l’actif. Aujourd’hui, s’ils n’appréhendent pas que la valeur de l’immeuble est avant tout liée à la satisfaction de l’utilisateur, ils peuvent faire de mauvais choix: un immeuble doté de différents services (roof top, restaurant, salle de conférences, salle de sport ou crèche…) va permettre de créer plus de valeur.

Quels conseils donneriez-vous pour recruter les profils pénuriques ?

En termes de recrutement, on se retrouve avec des professionnels expérimentés mais extrêmement formatés qui ont du mal à réinventer le modèle, ou des jeunes plus ouverts mais sans expérience. Pour l’avenir de la filière, les employeurs doivent comprendre que c’est leur responsabilité de former les personnes à ces nouveaux enjeux du secteur : hybridation des usages, technologie, prise en compte de l’environnement, relation client…Aucune formation de la filière ne prend en compte la totalité de ces enjeux

Mon conseil pour réussir à recruter des personnes qui vont pouvoir combiner plusieurs compétences : choisir des personnes curieuses, qui ont des passions. Ce sont des profils très intéressants, capables d’enrichir leur vision et de se poser des questions, qui ne se contentent pas de délivrer une expertise mais qui sauront en développer d’autres.

Vous évoquez la responsabilité de la formation des entreprises du secteur. De quelles formations s’agit-il ?

Pour développer les compétences de nos experts, on a choisi de casser les silos : par exemple, on forme un architecte au métier commercial, on leur donne une vision globale pour qu’ils comprennent tous les sujets. L’immeuble tend vers l’hybridation des usages, on forme à l’hybridation des savoirs !

Il s’agit donc de les ouvrir à d’autres secteurs d’activité : travail avec des spécialistes des sciences humaines, des urbanistes, des sociologues, des anthropologues pour s’intéresser à l’histoire de la ville… On parle aussi de synergologie, sémiologie, etc…

C’est important de former les professionnels de la technique du bâtiment à ces problématiques car, même si l’immeuble est techniquement bien conçu, on peut mal vivre dedans. Pour s’assurer que tous les choix que l’on va faire apportent du bien-être aux usagers, il faut apporter toutes les problématiques à la connaissance des experts.

Alors qu’on s’est toujours posé la question « Quand, combien, qui ? », l’idée est de se poser la question « Pourquoi et pour qui on fait cet immeuble ? ». Dans cette optique, nous travaillons collectivement à produire une émotion positive sur les usagers, que ce soit par un choix d’architecture ou technique, grâce à la lumière, aux matériaux…

« Nous devons passer d’un modèle basé sur la transaction à un modèle fondé sur la relation. »

Quelle est l’importance de travailler sa marque employeur pour recruter sur les métiers en tension ?

La 1ère manière de travailler sa marque employeur est de proposer un parcours complet de formation et de progression. Notre entreprise, de par sa position sur le marché de l’immobilier et notre vision globale du marché, est pionnière en matière d’hybridation des compétences mais c’est un enjeu majeur pour tous. Au-delà de la marque employeur, les entreprises qui recrutent doivent aussi et surtout se préoccuper davantage de leur raison d’être, leur vocation en tant qu’entreprise du secteur. C’est ainsi qu’elles attireront les bons profils.

Les conseils de tool4staffing

Optimiser sa marque employeur, trouver plus de candidats pertinents et plus vite, mieux gérer la relation avec eux, impliquer davantage et mieux les managers, rendre la mobilité interne plus fluide et plus efficace sont autant de challenges que relèvent les DRH d’entreprise au quotidien.

La Marque Employeur se travaille souvent de 2 manières : en mettant en scène l’entreprise dans les médias ou sur les Réseaux Sociaux, mais également lors des échanges avec le candidat. Car moins ils reçoivent de communications de la part de l’entreprise, plus ils ont une image négative de cette dernière. Il semble donc nécessaire au recruteur de s’équiper d’un logiciel de recrutement muni d’outils d’automatisation des communications.

Empruntés au marketing, ces outils permettent d’envoyer des communications à la fois massives et personnalisées. Pour cela, tout se joue lors de la constitution de la short list de candidats. Celle-ci se fera automatiquement si l’on est équipé d’un tel logiciel de recrutement utilisant des algorithmes d’intelligence artificielle, comme le matching sémantique.

Le matching sémantique, emprunté aux applications de rencontre, compare en une fraction de seconde les compétences demandées dans l’offre d’emploi avec les compétences de tous les candidats en base.

Tool4staffing est une Talent Acquisition Suite qui permet d’adresser les problématiques de métiers en tension via la diffusion, l’approche directe, la mobilité interne, la collaboration avec les Managers en s’appuyant sur les technologies de l’Intelligence Artificielle, du marketing automation et du CRM.

Grâce à son API, le logiciel est conçu pour s’intégrer dans un Système d’Information et s’interfacer avec des applications tiers.

Si vous souhaitez approfondir la thématique du job en tension, n’hésitez pas à nous contacter.