Si vous recrutez sur des métiers en tension, vous devez désormais aller chercher les talents plutôt que d’espérer qu’ils ne postulent spontanément. Sinon vous risquez d’attendre longtemps. Très longtemps.
Vous devez donc maîtriser les méthodes de prospection, et l’art délicat de la relance. Pourquoi délicat ? Parce que si vous êtes trop timide dans vos relances, vous risquez de passer à côté de nombreux talents. Mais si vous êtes trop insistant, vous risquez carrément de faire fuir vos interlocuteurs.
Alors comment trouver le bon équilibre et communiquer efficacement avec vos candidats ?
C’est ce qu’on va voir ici :
- Les 2 moments du recrutement où une bonne relance peut faire toute la différence
- Les 3 ingrédients clés d’une bonne relance
- Les techniques pour trouver le bon équilibre entre persévérance et insistance
Sommaire :
De la prise de contact au suivi : quand les relances sont cruciales pour recruter efficacement
Les relances en recrutement ne sont pas un simple suivi de politesse : elles jouent un rôle stratégique à deux moments critiques du processus.
1) La prise de contact initiale
Si vous faites du sourcing, vous prenez sans doute contact avec des candidats passifs, c’est-à-dire des professionnels en poste, qui ne sont pas en recherche active mais qui sont néanmoins à l’écoute du marché.
Un seul et unique message ne suffit pas toujours pour capter leur attention. Une non-réponse n’est pas forcément une réponse négative. Alors ne vous découragez pas :
avec une relance bien pensée, vous montrez que l’opportunité que vous proposez est sérieuse et que vous êtes prêt à aller au-delà du premier message pour les convaincre.
2) Le processus de sélection
Vous devez parfois relancer vos candidats pour les maintenir engagés tout au long du processus. Car il arrive qu’un candidat tarde à répondre à une proposition d’entretien, ou cesse de vous répondre. Le ghosting est malheureusement un phénomène de plus en plus fréquent…
Pour éviter cela, il est essentiel de maintenir une communication fluide et régulière tout au long du processus de recrutement. Et les relances font partie du jeu.
Les 3 ingrédients clés d’une bonne relance en recrutement
#1 Le choix du canal de communication
Téléphone, email, message sur LinkedIn, minitel, pigeon voyageur… vous devez choisir le canal de communication le plus adapté à votre cible. Certains profils sont par exemple très actifs sur LinkedIn, tandis que d’autres ne se connectent quasiment jamais et risquent donc de passer à côté de vos relances. Faites par ailleurs attention à ne pas abuser des canaux de communication plus personnels, comme le téléphone, qui peuvent être vus comme intrusifs. L’email reste la valeur sûre.
#2 Le timing
Trouver le bon tempo pour vos relances en espaçant suffisamment vos messages, tout en informant le candidat de vos propres délais. Privilégiez par ailleurs les moments de la journée où votre candidat a le plus de chances de vous répondre. S’il est en poste, la pause déjeuner ou la fin de journée peuvent être opportuns. Pas besoin de le préciser, mais évitez évidemment de contacter vos candidats le week-end ou à 23h en semaine…
#3 Le contenu des messages
Favorisez les messages courts et ciblés, avec un message concret. Allez droit au but.
La clé du succès, c’est aussi de personnaliser vos relances, en les adaptant à chacun de vos candidats. Vous devez chercher à créer du lien. Pour cela, vous pouvez tester différentes approches : miser sur une accroche impactante, utiliser l’humour… Tout dépend, comme toujours, de la personne que vous avez en face de vous.
Essayez-nous gratuitement
Recrutement : trouver le bon équilibre entre persévérance et insistance
Penser expérience candidat
Mettez-vous toujours dans la peau des personnes avec qui vous échangez en vous demandant comment vous aimeriez être (re)contacté.
Quelques conseils :
- Demandez à vos candidats quelle est la meilleure manière de les contacter.
- Soyez transparent sur vos processus de recrutement (étapes, délais, éventuels tests…) dès le début des échanges pour limiter vos futures relances.
- Laissez la porte ouverte au “non”. Une fois engagés dans un processus de recrutement, certains candidats n’osent en effet pas dire qu’ils ne sont plus intéressés.
- Restez toujours positif et ne montrez jamais votre frustration. Vous avez peu de chance de donner envie au candidat si vous avez l’air désespéré.
- Sachez reconnaître les signes d’agacement chez les candidats et sachez abandonner : après plusieurs relances, un candidat qui ne répond pas est un candidat qui n’est pas suffisamment intéressé par le poste. Il est inutile de s’acharner.
Miser sur des outils qui facilitent la communication avec les candidats
Dernier conseil : pour optimiser vos relances, et plus globalement votre communication avec les candidats, soyez bien équipé. Surtout si vous êtes en contact avec un grand nombre de profils, et pour des postes différents.
Pour que vos relances ne tournent pas au casse-tête, l’idéal est de pouvoir compter sur des outils et process tels que :
- Un outil de suivi pour garder une trace de vos échanges avec vos candidat
- Un système d’alerte, pour savoir qui recontacter et à quel moment
- Des messages de relance automatisés, pour les cas les plus simples
- Des templates de messages à personnaliser pour communiquer efficacement et de manière ciblée avec vos candidats
La solution idéale ? Un TPS (Talent Prospecting Software), comme Tool4staffing, qui s’intègre à vos logiciels existants et qui optimise vos échanges avec les candidats, pour vous permettre de trouver et d’embaucher les meilleurs talents.
Essayez-nous gratuitement
